ACC (Automotive Cells Company) a inauguré le 30 mai la Gigafactory de Billy-Berclau-Douvrin dans le département du Pas-de-Calais, plus précisément dans la « Vallée des batteries ». Il s’agit de la première usine française de fabrication à grande échelle de batteries pour véhicules électriques. Nous y achevons actuellement l’installation de notre solution Irian Lab. 

La première gigafactory française 

L’inauguration a eu lieu fin mai, en présence de Bruno Le Maire, Ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, d’Agnès Pannier-Runacher, Ministre de la Transition énergétique, et de Roland Lescure, Ministre délégué chargé de l’Industrie. 

Capable de construire des équipements, des batteries ou d’autres systèmes, sur de très grands volumes, c’est la première gigafactory française. “Le premier des trois blocs sera opérationnel avant la fin de l’année 2023, avec une montée en puissance programmée pour s’achever d’ici fin 2024” expliquait  Yann VINCENT, CEO, dans un communiqué.

Le site pourra ainsi produire 56 000 cellules de batterie par jour ; de quoi équiper 200 000 à 300 000 véhicules électriques chaque année. Et ce n’est qu’un début, puisqu’à horizon 2030, le site comptera 3 blocs de production, répartis sur 60 000 m2 d’ateliers, capables de produire 500 000 batteries par an. 

Un environnement ultra-contrôlé

Les trois actionnaires d’ACC (Stellantis, Total Energies et Mercedes-Benz) ont investi près de 850 millions d’euros dans ce projet d’envergure, qui n’a nécessité que 17 mois de travaux avant la mise en service partielle, prévue durant l’été. 

Faits de chimie et d’électronique, les contraintes techniques qu’impliquent les environnements contrôlés ne nous sont pas inconnues : concepteur et fabricant de solutions de ventilation d’atmosphères confinées et d’électroniques de régulation pour applications critiques, la maîtrise des atmosphères est notre cœur de métier. C’est pourquoi, notre solution Irian Lab a été choisie et que nos équipes mettent actuellement en service une soixantaine de terminaux. 

En réponse au cahier des charges demandant une classification ATEX des espaces à équiper, nous avons mené en amont un travail conséquent d’adaptation avec nos fournisseurs. Il s’agissait ainsi de revoir nos composants, et de s’assurer qu’ils soient compatibles avec les conditions ATEX, une réglementation européenne de prévention des risques explosifs. 

 

© Image : ACC