Chaque jour, nous inhalons 12 000 litres d’air. Une grande partie de celui-ci provient de l’air intérieur puisque nous passons 80 % de notre temps dans des milieux clos. Or, on estime que l’air intérieur est 5 à 7 fois plus pollué que l’air extérieur… Sous l’effet de la crise covid-19, la question de la qualité d’air intérieur est devenue un réel enjeu sanitaire ; mais pour de nombreux experts, le sujet reste encore sous-évalué. 

« Un effort massif de puri­fi­ca­tion de l’air dans les écoles, les hôpi­taux, les mai­sons de retrai­te et les lieux publics, pour des résul­tats d’ici à la fin de l’année 2022 », telle était l’annonce d’Emmanuel MACRON lors d’un mee­ting à Marseille, avant le deuxième tour de l’élection pré­si­den­tielle. 

Après deux années de pandémie, l’attention du public et des autorités en matière de gestion des risques liés à la qualité de l’air intérieur (QAI) s’est affirmée. Cependant un long chemin reste encore à parcourir. Si manger 5 fruits et légumes par jour et faire une activité régulière pour être en bonne santé sont acquis de tous, la ressource vitale première, l’air, pour sa part, semble rester en retrait des préoccupations. Les experts tirent la sonnette d’alarme et appellent à faire naître une culture forte autour de la QAI. 

Selon l’OMS, la pollution de l’air cause 7 millions de décès prématurés dans le monde (soit 1 personne sur 8), dont 4,3 millions à cause d’un air pollué. En France, on compterait près de 50 000 décès, directement liés à la pollution de l’air, selon une étude de Santé Publique France, réalisée en 2016. Il s’agirait donc de la deuxième cause de mortalité évitable, après le tabac et devant l’alcool. 

Avec la pandémie, il y a aujourd’hui de nouvelles recommandations ministérielles sur la qualité de l’air visant notamment à renforcer le renouvellement et limiter le recyclage de l’air. Mais même si l’actualité récente provoque une certaine prise de conscience sur l’importance de la qualité de l’air dans les organisations, le sujet reste sous-évalué par un grand nombre d’entreprises.” regrette Philippe DUBERNET, Responsable Développement Accompagnement Technique Laboratoires Essais Mesures chez Apave.

Les enjeux de la qualité de l’air intérieur 

La thématique de QAI est un enjeu majeur de santé publique ; l’ensemble de la population est concerné, chacun dans son habitation, son lieu de travail plus ou moins confiné et plus particulièrement les personnes sensibles et fragiles.

On peut classer les polluants d’air intérieur en 3 catégories : 

  • Les agents biologiques : allergènes (acariens, blattes, pollens, etc.), bio-effluents humains (CO2, COV, etc.), micro-organismes (bactéries, virus, moisissures, etc.) ;
  • Les agents physiques : amiante, champs électromagnétiques, fibres minérales artificielles, radon, particules inertes, humidité, etc.
  • Les agents chimiques : CO, CO2, FTE, métaux lourds, O3, COV, NOx, pesticides, etc.

Les enjeux sanitaires et économiques liés à la qualité de l’air intérieur sont importants. Par exemple, en France, on estime à 19 milliards d’euros par an le coût de la mauvaise qualité de l’air intérieur. Il est donc important de mettre en œuvre des actions pour améliorer la QAI, que ce soit dans les logements ou dans les établissements recevant du public comme les écoles ou les hôpitaux (ERP).

Une nécessité qui implique en amont que les constructeurs concilient enjeux énergétiques et sanitaires. Selon l’OMS, 30 % des bâtiments des pays industrialisés seraient touchés par le syndrome du bâtiment malsain, défini en 1983 comme une combinaison de différents symptômes (céphalées, fatigue, irritation des yeux et des narines, sécheresse de la peau, troubles de concentration) affectant, de facto, les personnes qui y séjournent. De nombreuses études prouvent que bon nombre d’établissements se trouvent ainsi loin des attentes réglementaires et des seuils recommandés. 

Les effets d’un air intérieur pollué

Les études le confirment : l’absence de bonnes pratiques en matière de gestion de l’air intérieur a des effets néfastes sur la santé. Quelques exemples, non exhaustifs. 

Bien qu’elle ne soit pas un polluant à proprement parler, l’humidité par exemple compte parmi les agents capables d’altérer considérablement la qualité de l’air. Elle engendre des moisissures et des champignons qui peuvent entraîner des allergies, des infections respiratoires ou encore de l’asthme. 

Très présents aussi, les composés organiques volatils (COV) désignent une multitude de substances chimiques qui s’évaporent dans l’air. Ils proviennent des hydrocarbures et de leurs dérivés chimiques. Leurs effets sur la santé sont avérés : irritation des muqueuses des voies respiratoires, troubles cardiaques, troubles du système nerveux, céphalées, mutagènes, cancérogènes… Dans un bâtiment, les COV sont présents dans les isolants, les peintures, les revêtements, les vernis, les colles, les fongicides, les mastics, les produits d’entretien ou encore l’ameublement. C’est pourquoi, depuis le 1er septembre 2013, les produits de construction et de décoration vendus en France doivent posséder une étiquette qui indique, de manière simple et lisible, leur niveau d’émissions en polluants volatils. 

Très toxiques également, les particules fines polluent considérablement les espaces clos. Elles proviennent principalement de la combustion des cheminées et de l’air extérieur. 

Particulièrement mis en lumière avec la crise sanitaire, le CO2 peut être utilisé comme un indicateur de confinement de l’air. Plusieurs études internationales ont été menées sur le lien entre les concentrations de CO2 dans l’air intérieur et les performances cognitives des occupants. Si dans l’air extérieur, la concentration de CO2 est de l’ordre de 400 ppm, ces études révèlent qu’au-delà de 1 000 ppm, la performance psychomotrice baisse. Les usagers sont moins performants en matière de prise de décision, de résolution de problèmes, de rapidité et plus globalement, de concentration. Au-delà de 1 500 ppm, on voit également apparaître des signes de somnolence, des maux de tête ou encore des symptômes de fatigue. 

EOLIS, la solution de traitement du confort et de désinfection

Quelle que ce soit la nature de l’agent polluant, on constate qu’un contrôle régulier, une ventilation suffisante et un traitement de l’air suffisent à améliorer la qualité de l’air intérieur.

Pour répondre aux enjeux de santé publique, la maîtrise de la qualité de l’air intérieur nécessite plus que jamais de déployer l’ensemble des outils et des moyens techniques dont nous disposons.” encourage Thierry RICCI, Président fondateur de NatéoSanté.

Conçue en 2012 et brevetée à 2 reprises, la solution EOLIS est une solution complète de traitement de l’air intérieur. Ce système permet à la fois d’agir sur le confort thermique de la pièce en régulant la température, de purifier l’air en assurant le débit d’air hygiénique, mais aussi de désinfecter l’air ambiant grâce aux ultraviolets. 

Lumière sur les ultraviolets : une technologie efficace et naturelle pour décontaminer l’air 

En répondant ainsi à la fois à des problématiques environnementales, sanitaires et économiques, EOLIS est utilisée dans des hôpitaux, des EHPAD, des lycées, des bureaux, des hôtels ou encore de manière plus étonnante dans un studio d’enregistrement. 

EOLIS, la solution de traitement du confort et de désinfection