Les années 2004 et 2005 ont été marquées par des projets d’envergure. En 2006, nous obtenions la conformité à la nouvelle norme EN 14175, la norme d’extraction – toujours en vigueur – garantissant le confinement et la mise en sécurité du manipulateur en laboratoire. La même année, nos équipes concevaient une nouvelle carte électronique de régulation, baptisée EVO2.

Deux ans plus tard, en 2008, nous étions désormais 9 et réalisions collectivement un tour de force nouvellement historique : 1,650 millions d’euros générés en seulement 3 projets. 

Des laboratoires de haut niveau pour l’ENSIACET

Son bâtiment du Ramier ayant été détruit par l’explosion de l’usine chimique AZF en septembre 2001, l’Ecole nationale supérieure des arts chimiques et technologiques (Ensiacet) de l’Institut national polytechnique de Toulouse s’était alors repliée sur son deuxième site en lançant un nouveau programme de construction. Situé entre Toulouse et Labège, le nouveau site de 26000 m2 était notamment dédié à la recherche. L’établissement était alors doté de 4 laboratoires de haut niveau : le centre interuniversitaire de recherche et d’ingénierie des matériaux, le laboratoire de génie chimique, le laboratoire de chimie agro-industrielle et le laboratoire de chimie de coordination.

Après étude et démonstration technique, c’est notre solution Irian Lab qui a été retenue pour équiper ces nouveaux locaux. Plus de 500 régulateurs ont été installés en l’espace de quelques mois. D’une enveloppe de 460 000 euros, cette première commande donnait le ton d’une année 2008 qui s’annonçait déjà prometteuse.

Cancéropôle de Toulouse : un haut lieu de la R&D pour Pierre Fabre et Sanofi

En 2003, Jacques Chirac, alors Président de la République, faisait de la lutte contre le cancer, une priorité nationale. La Métropole de Toulouse structurait alors l’Oncopole, un campus de 220 hectares dédié à la lutte contre le cancer, sur lequel nous sommes intervenus pour 2 acteurs majeurs de la recherche : Pierre Fabre et Sanofi.  

Les premières équipes ont investi les lieux en 2008, mais le projet, lui, avait débuté déjà 2 ans auparavant. Mis en chantier fin 2006, Pierre Fabre ambitionnait de s’installer au sein du cancéropôle toulousain afin de regrouper la direction de la R&D et les équipes alors réparties sur différents sites. Près de 42 000 m² de locaux ont ainsi été construits, et nous avons eu le plaisir d’être désignés pour gérer la régulation des laboratoires. Ainsi, 450 régulateurs Irian Lab y ont été mis en service, représentant déjà 450 000 euros de CA pour notre PME. 

La même année, le groupe Sanofi lançait un projet similaire : la construction d’une série de 10 édifices, prévus dans le plan d’extension de Sanofi-Aventis, précisément sur le cancéropôle de Toulouse. Le premier bâtiment à sortir de terre était alors le B16, destiné à la biochimie et à la pharmacologie. En son sein, et après l’installation réussie du B15 en 2003, nous avons été chargés d’équiper 388 laboratoires de 800 régulateurs, pour une commande totale de 750 000 euros. 

C’était le bâtiment le plus avancé technologiquement, à cette époque” se rappelle Alain. Pour ce projet de haute technicité, nous avions notamment conçu un produit spécifique, breveté et baptisé LCC, permettant d’importantes économies à l’installation. C’est, entre autres, cette innovation qui a permis à notre solution de se démarquer et d’être retenue. “Sanofi est l’un de nos clients historiques. Et c’est d’ailleurs en me rendant chez eux que j’ai eu un vrai coup de cœur pour la région. Je m’étais alors promis de venir m’y installer un jour”, complète Alain.

 

♦ Lecture suivante :
Du schéma au prototype : la conception d’Eolis et ses défis