La fonction de maintenance industrielle a beaucoup évolué avec le développement des nouvelles technologies. Plus que jamais : elle doit compter parmi les priorités et faire l’objet de programmes adaptés, en réponse aux préoccupations économiques et environnementales, mais aussi aux obligations légales. 

La maintenance, une compétence nécessaire 

Dans un souci économique, environnemental mais aussi légal, les programmes de maintenance constituent un enjeu de premier plan pour tous les acteurs industriels et pharmaceutiques. Qu’il s’agisse d’un dépannage, d’une réparation, d’une vérification, d’un contrôle, d’un déclassement ou simplement de gestion, la maintenance a pour seul objectif de garantir des conditions de sûreté. 

Aujourd’hui, cette fonction est aussi capitale pour l’amélioration de la démarche-qualité en entreprise et la gestion de la production. Un enjeu dont nous prenons la pleine mesure : nous comptons actuellement 6 ingénieurs dédiés à la maintenance in situ, nous permettant d’assurer annuellement plus de 1200 jours de service. 

Près de 2500 demi-journées donc, durant lesquelles nos ingénieurs assurent à la fois un service de maintenance préventive (contrôle des paramètres, calibration des capteurs…) et un service de maintenance curative (adaptation et/ou évolution des paramètres, réparation d’infrastructures défaillantes…).  

Dernièrement, c’est Servier qui nous a confié près de 150 journées de maintenance sur ses laboratoires. Renault, un client historique pour notre PME, a renouvelé le contrat de maintenance de son Technocentre de Guyancourt, initié il y a plus de 20 ans, en 1998. Ainsi, en nous confiant la maintenance de leurs installations, nos clients s’assurent d’avoir des équipements fonctionnels et performants, qui respectent strictement le cadre juridique posé par le Code du travail. 

La maintenance : une obligation légale incontournable 

De nombreuses obligations en matière d’aération et d’assainissement du lieu de travail doivent être respectées par l’employeur, afin de préserver la qualité de l’air intérieur et ainsi, la santé des usagers.

On distingue 2 types de locaux :

  • les locaux à pollution non spécifique (locaux dans lesquels la pollution est liée à la seule présence humaine, à l’exception des locaux sanitaires),
  • les locaux à pollution spécifique (locaux dans lesquels des substances dangereuses ou gênantes sont émises sous forme de gaz, vapeurs, aérosols solides ou liquides autres que celles qui sont liées à la seule présence humaine, locaux pouvant contenir des sources de micro-organismes potentiellement pathogènes et locaux sanitaires).

L’article R4222-10 du Code du travail prévoit que, dans les locaux à pollution spécifique, les concentrations moyennes en poussières totales et alvéolaires de l’atmosphère inhalée par une personne, évaluées sur une période de huit heures, ne doivent pas dépasser respectivement 10 et 5 milligrammes par mètre cube d’air. Une mesure qui implique, de facto, un système de ventilation performant et adapté. 

En 1987, un arrêté relatif au contrôle des installations d’aération et d’assainissement des locaux de travail, définit une périodicité incompressible aux travaux de maintenance. Ainsi, pour les locaux à pollution spécifique, un contrôle annuel doit être réalisé et évaluer : 

  • le débit global d’air extrait 
  • les pressions statiques et vitesses de l’air 
  • l’examen de l’état de tous les éléments de l’installation. 

À cela s’ajoutent, tous les 6 mois, un contrôle de la concentration en poussières dans les gaines de recyclage ou à leur sortie dans un écoulement canalisé, ainsi que le contrôle de tous les systèmes de surveillance. 

Les articles R4222-20 à 4222-22 du Code du travail prévoient enfin que la maintenance de toutes ces installations et les résultats des contrôles périodiques soient consignés dans un dossier, et consultables à tout moment, dans le cadre d’un audit. 

 

Véritable clé de voûte de la performance, la maintenance des installations est définitivement un enjeu de premier plan pour les entreprises industrielles et pharmaceutiques. Qu’elle soit préventive ou curative, elle doit faire l’objet d’un plan d’actions clair et scrupuleusement respecté, garantissant ainsi la sécurité de l’installation et son bon fonctionnement ainsi que la sécurité des usagers et la bonne utilisation des équipements.

 

Pour plus d’informations, contactez Davy Chedembram – Responsable d’affaires, Maintenance & Services | d.chedembram@irian.fr | 06 37 18 30 32