Plus que jamais d’actualité, la décontamination de l’air est au cœur des préoccupations sanitaires post-épidémiques. Tandis que des capteurs de CO2 sont installés pour tenter de maîtriser le renouvellement de l’air ambiant dans les espaces clos, des technologies venues par-delà la stratosphère s’imposent. C’est le cas d’une catégorie d’ultraviolets aux propriétés assainissantes.
Les ultraviolets, une technologie pleine de potentiel
Le rayonnement ultraviolet (UV) est un rayonnement électromagnétique de longueur d’onde inférieure à celle de la lumière visible, mais supérieure à celle des rayons X. C’est le soleil qui émet la lumière ultraviolette ; cependant, la plus grande partie en est absorbée par la couche d’ozone terrestre. Il existe trois catégories d’ultraviolet (A, B et C), qui se distinguent notamment par leur longueur d’onde. Les UV-A et UV-B sont les seuls rayons à atteindre la surface de la Terre, on les connaît principalement pour leur dangerosité pour l’épiderme. L’UV-C est un peu différent des deux premiers car l’humain n’y est pas exposé de façon naturelle car filtré par la couche d’ozone.
Considérés comme germicides, fongicides, bactéricides et virucides, les UV-C ont la capacité d’inactiver les organismes pathogènes tels que les virus, les bactéries ou les champignons. En effet, l’irradiation par lumière UV-C désactive rapidement et efficacement les microorganismes par un processus physique. Lorsque ces derniers sont exposés aux longueurs d’ondes de la lumière UV-C, ils deviennent incapables de se reproduire et perdent leur pouvoir d’infection.
Ces qualités ont permis aux UV-C d’être adoptés, dans un premier temps, comme un moyen pour désinfecter les eaux de consommation ou des piscines par exemple. Puis, cela s’est étendu à la décontamination des surfaces mais aussi et surtout, de l’air.
Exploiter les propriétés exceptionnelles des UV-C
“A l’inverse de la pollution de l’air extérieur surveillée et très médiatisée, la pollution de l’air intérieur est un sujet relativement méconnu jusqu’au début des années 2000. Nous passons en moyenne 80 % de notre temps dans des environnements fermés. Selon les lieux dans lesquels nous nous trouvons, l’air est plus ou moins pollué. “ explique UV GERMI, entreprise Corrézienne spécialisée dans la conception d’appareils ultraviolets.
Ainsi, depuis 2016, l’inducteur EOL, parmi les composants principaux de la solution Eolis, est équipé d’un module de désinfection par ultraviolets. Ce module utilise les propriétés uniques du rayonnement UV-C.
En effet, l’air intérieur de la pièce, aspiré par induction, passant au travers de rayonnements UV-C, est désinfecté en continu de tous les agents pathogènes qu’il contient, coupant ainsi la chaîne de transmission aéroportée. Cette innovation permet de lutter contre toutes les infections aéroportées, à l’origine d’une majorité de virus de saison et, partiellement, de l’épidémie actuelle de coronavirus. Le traitement par UV-C demeure adapté s’il est vient en complément d’une bonne ventilation des espaces.
Notre prochaine mission sera de relocaliser la production du module UV-C en France, actuellement fabriqué en Italie.